Le secteur des arts comporte quatre options, cinéma et audiovisuel, histoire de l’art, théâtre et la danse. Il concerne des enseignements artistiques auxquels participent des enseignants du second degré au collège et au lycée, pour lesquels il n’existe pas de sections de concours au CAPES, en particulier dans les enseignements des classes de lycée correspondant à ces quatre options.
L’examen comporte une session annuelle dont la date est fixée par le recteur d’académie.
Conformément à l’article 5 de l’arrêté du 23 décembre 2003 modifié par l’arrêté du 9 mars 2004, l’examen est constitué d’une épreuve orale de trente minutes maximum débutant par un exposé du candidat de dix minutes maximum, suivi d’un entretien avec le jury, d’une durée de vingt minutes maximum. L’exposé du candidat prend appui sur la formation universitaire ou professionnelle, reçue dans une université, dans un institut universitaire de formation des maîtres ou dans un autre lieu de formation dans le secteur disciplinaire et, le cas échéant, dans l’option correspondant à la certification complémentaire choisie. Le candidat fait également état de son expérience et de ses pratiques personnelles, dans le domaine de l’enseignement ou dans un autre domaine, notamment à l’occasion de stages, d’échanges, de travaux ou de réalisations effectués à titre professionnel ou personnel. L’entretien qui succède à l’exposé doit permettre au jury d’apprécier les connaissances du candidat concernant les contenus d’enseignement, les programmes et les principes essentiels touchant à l’organisation du secteur disciplinaire et, le cas échéant, à l’option correspondant à la certification complémentaire choisie et d’estimer ses capacités de conception et d’implication dans la mise en œuvre, au sein d’un établissement scolaire du second degré (pour les trois secteurs disciplinaires) ou d’une école (pour le secteur français langue seconde), d’enseignements ou d’activités en rapport avec ce secteur.
Le jury dispose du rapport rédigé par le candidat pour son inscription. Ce rapport n’est pas soumis à notation. Pour la danse, l’épreuve vise à approfondir l’analyse de la démarche pédagogique et culturelle présentée par le rapport.
Au cours de l’exposé et de l’entretien sont particulièrement évaluées :
- la connaissance des problématiques et des méthodes de la création chorégraphique ;
- l’expérience acquise dans la fréquentation des œuvres chorégraphiques en qualité de spectateur, d’interprète et de chorégraphe ;
- la capacité à présenter et analyser une œuvre et à la mettre en relation avec l’ensemble des domaines artistiques ;
- la connaissance des programmes de danse (arts-danse) et la maîtrise de leurs contenus, ainsi que la capacité à les mettre en œuvre au sein d’une équipe pédagogique pluridisciplinaire, en partenariat avec des intervenants artistes ;
- la connaissance des règles et contraintes biomécaniques et physiologiques qui s’imposent à l’enseignement de la danse au lycée.
N.B. : Des compétences des candidats en danse contemporaine sont indispensables. Des compétences en danse classique, malgré la présence d’œuvres du répertoire dans les programmes, ne peuvent suffire pour obtenir la certification.
Pour cerner les attentes de cette épreuve, nous vous conseillons de lire le BO n° 39 du 28 octobre 2004.
RIGOTTARD Didier
IA IPR EPS
De la Polynésie Française