La commission académique, présidée par l’IA-IPR, comporte 16 enseignants (dont 1 chargé de mission auprès de l’inspection pédagogique). La logique d’avoir un représentant par établissement a été suivie sauf pour les établissements des iles éloignées (par souci d’économie) où un seul enseignant représentait l’ensemble des collèges et lycées. Aucune rémunération n’est prévue, seuls les frais de déplacement sont pris en charge par la Division des Examens et Concours.
Cette commission s’est réunie deux fois. En octobre pour la validation des protocoles et des outils d’évaluation de l’option facultative ou épreuves adaptées nous nous reposons sur une commission restreinte pour éviter les coûts. Par contre en juin la commission d’harmonisation des notes compte tous les membres retenus. Comme en 2016, elle s’est appuyée sur des données issues de l’application nationale EPSNET, et l’argumentaire des enseignants présents. Elle a validé les outils de notation concernant les épreuves académiques. Les principes d’harmonisation retenus sont :
- Tous les établissements ayant plus ou moins 1,5 point de la moyenne académique
- Tous les établissements avec un écart, entre les notes des filles et des garçons, supérieur à 1 point.
Rappel du rôle de la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes (CAHPN).
La commission est indispensable, pour corriger des écarts qui ne seraient pas justifiés par des contextes d’évaluation particuliers. De plus, elle permet de rendre compte au niveau national et académique du niveau des élèves en EPS, apporte des informations à l’échelon de l’établissement pour des régulations souhaitables et légitimes sur certains aspects comme les inaptitudes, les absences, la cohérence des menus, les écarts de notes entre les filles et les garçons. La commission qui a validé un peu moins de 14 000 notes pour toutes les séries d’examens souligne que le sérieux et la compétence des évaluateurs permettent une stabilité des résultats d’une session à l’autre au baccalauréat professionnel. Nous notons une baisse de niveau pour le CAP BEP et une augmentation pour le baccalauréat général et technologique.
Elle remercie particulièrement M PUAUX Jérémy pour son implication dans la gestion de ce lourd dossier. Sa participation a été incontournable dans la préparation des documents et données statistiques essentielles à l’harmonisation des notes, ainsi que la gestion de l’application EPSNET. Les remerciements doivent aussi se diriger vers Karine RICHETON, Sandrine BUNKLEY, Vaea GODEFREY et Cédric LABORDE qui ont su organiser et gérer ces épreuves avec efficacité. La commission remercie enfin tous les enseignants d’EPS ainsi que les contractuels pour leur travail, toujours très professionnel et efficace, d’organisation des épreuves et d’appui aux chefs d’établissement qui restent responsables de la validation des notes.
Cette année j’ai profité de la commission d’harmonisation pour apporter des informations susceptibles de faire réfléchir les collègues. Dans un premier j’ai utilisé les données issues de la commission nationale pour la session des examens de 2016 afin de montrer que les moyennes des examens augmentent depuis douze ans sans explication logique. De plus, les écarts de notes entre les filles et les garçons même s’ils diminuent restent toujours une préoccupation. Enfin j’ai trouvé judicieux de montrer la place de la Polynésie Française par rapport aux autres académies, et ceci au regard de l’effectif que nos élèves représentent. Dans un second temps nous avons abordé les critères d’harmonisation pour dans un troisième temps procéder aux harmonisations. Enfin pour conclure, j’ai présenté les modifications relatives aux évolutions des examens pour 2018.
Le présent rapport détaille donc les différents types d’examens, d’épreuves et expose les décisions prises par la commission, en examinant successivement l’enseignement obligatoire en CCF, l’enseignement obligatoire en contrôle ponctuel terminal puis l’option facultative en contrôle ponctuel. Cette année la Polynésie Française ne propose pas d’option facultative en CCF. Cependant elle offre toujours l’enseignement de complément en EPS dans deux lycées (un public et un privé). De plus, deux sportifs de haut niveau sont référencés sur cette session d’examen. Ce rapport sera transmis à la commission nationale et diffusé à l’ensemble des établissements sur le site pédagogique du Vice Rectorat de Polynésie Française.
RIGOTTARD Didier
IA IPR EPS de la Polynésie Française.