Le candidat, inscrit pour un baccalauréat général, technologique ou professionnel, doit avant tout se présenter le jour de l’épreuve avec sa pirogue, sa rame et tout l’équipement de sécurité dont un gilet de sauvetage (obligatoire pour prendre la mer).

Après vérification du matériel par le jury, le rameur doit réaliser un premier parcours qui correspond à une épreuve technique non chronométrée dans un parcours en « S » matérialisé par trois bouées. Jusqu’à la première bouée, le candidat doit maintenir une trajectoire rectiligne à allure d’échauffement (Roa). Une fois cette bouée passée, il doit accélérer franchement (Pine) et conserver une vitesse de course (Huti Pa’ari) y compris pendant le virage de la seconde bouée. En conservant la vitesse, le rameur doit prendre un nouveau cap rectiligne vers la troisième bouée. Puis attendre que le jury annonce la fin de l’effort. À partir de ce signal, le candidat termine le premier 500 mètres en allure de récupération (Roa) pour contourner la troisième bouée et se placer pour être aligné au départ du second 500 mètres. La totalité de ce parcours se fait sans arrêt.

Le second 500 mètres est une épreuve de vitesse chronométrée. Après le départ commandé par le jury, le candidat doit réaliser sa performance avec une trajectoire rectiligne maitrisée.

Dans cette épreuve individuelle, le jury s’appuie sur un référentiel de niveau 5 pour évaluer dans le premier parcours de 500 mètres la maîtrise des trajectoires et des gestes propulsifs et dans le second la performance. Pour obtenir le maximum des points, il convient d’utiliser les éléments (houles, courants…) pour prendre la trajectoire la plus efficace en fonction des contraintes du parcours. Les actions directionnelles doivent être brèves et précises pour anticiper les changements de direction et créer la glisse. Les actions propulsives doivent optimiser la glisse, les coups de rame sont puissants et la cadence élevée.

Une très bonne prestation orale, sur 4 points, s’appuie sur des connaissances techniques, terminologiques et culturelles liées à la pratique du va’a en général. À ce niveau, il est attendu des meilleurs candidats une analyse fine de la pratique, du plan d’entrainement, mais aussi de bonnes connaissances liées à l’hygiène de vie, à la diététique. Les compétiteurs reconnus au niveau scolaire et/ou fédéral sont avantagés dans ce genre d’épreuve.

Attention, cette épreuve est difficile et demande un investissement fort de votre part pour espérer obtenir une note au-dessus de la moyenne. Pour information en 2017, 180 lycéens et lycéennes se sont inscrits à l’épreuve, 44 % ne se sont pas présentésATTENTION, si la moyenne à cette épreuve est de 14/20, 76 % des rameurs (3 élèves sur 4) ont obtenu une note supérieure à 10/20.

Pour vous accompagner dans le choix lucide et réfléchi du Va’a ho’e (V1) en ponctuel, nous vous proposons le livret du candidat ainsi qu’un film pour vous expliquer clairement la nature de cette épreuve.

Si vous souhaitez montrer cette vidéo aux élèves, aux professeurs principaux hors connexion téléchargez la.

 

Bonne réflexion avant votre inscription et si vous allez jusqu’au bout, très bonne préparation pour cette épreuve.

 

RIGOTTARD Didier

IA IPR EPS de la Polynésie Française.