L’inspection pédagogique régionale d’EPS, composée de Didier RIGOTTARD IA-IPR et de Guillaume FANET Chargé de Mission, souhaite la bienvenue à ceux qui arrivent en Polynésie Française et une bonne rentrée scolaire aux enseignants d’EPS.
Cette lettre de rentrée est une fois encore l’occasion pour nous de remercier tous les acteurs de terrain qui, par leur action, engagement et professionnalisme, favorisent la réussite des élèves et le bon déroulement des examens. En effet, les efforts fournis ont soutenu la réussite de 70 % des élèves au DNB (-10 points), 90 % au baccalauréat général (+ 2 points), 76 % en technologie (-3 points) ; 76 % pour le professionnel (-3 points) ; et enfin 82 % pour le BEP (– 7 points), 78 % pour le CAP (– 7 points). Malheureusement les résultats en hausses aux examens d’EPS ne permettent pas l’augmentation des résultats globaux. Il convient de s’emparer collectivement de l’accompagnement vers la réussite et ceci est possible en Polynésie Française. Les efforts doivent donc se poursuivre cette année pour satisfaire l’objectif affirmé d’élever le niveau de qualification de tous les élèves.
En second lieu, ce courrier a pour objet de rappeler la contribution de l’EPS à la réussite de tous dans le contexte du territoire. Le collège continue sa mutation pour permettre un meilleur accompagnement de tous les élèves afin de préparer chacun à l’entrée au lycée en toute confiance. Dans la suite logique, la réforme du baccalauréat s’accompagnera de profonds changements dans l’organisation du lycée afin de préparer les jeunes à la poursuite d’étude. Gardons à l’esprit que pour 2018 l’École, dans la continuité de l’engagement pris depuis la refondation de 2012, doit être exigeante et attentive au parcours de chacun, porteuse des valeurs et ouverte sur le monde contemporain. Notre ambition première, faire en sorte que chaque élève devienne un citoyen éclairé, instruit, éduqué, autonome, cultivé et porteur des valeurs républicaines.
La feuille de route du projet éducatif polynésien comporte six axes, dont l’EPS peut s’emparer :
- Développer l’identité de l’École polynésienne pour favoriser le vivre ensemble
- Prendre en compte la diversité des publics pour favoriser la réussite de tous
- Créer un environnement de travail favorable, pour un meilleur épanouissement de l’élève au sein de l’École
- Ouvrir l’École sur la région Océanie et le monde, pour répondre aux défis du XXIe siècle.
- Réduire les ruptures dans le parcours de l’élève.
- Travailler avec les parents.
Pour atteindre cela, les enseignants et les équipes d’EPS doivent s’interroger sur l’impact de la programmation dans le parcours en cycle des élèves, des méthodes pédagogiques les plus pertinentes en fonction du public, de l’évaluation positive pour donner confiance et de l’exigence des contenus condition nécessaire pour développer des compétences. Je tiens à rappeler que l’EPS, comme le projet territorial, s’adresse à tous, il est donc crucial de faciliter l’inclusion, veiller à l’égalité des chances entre tous, notamment filles et garçons. Ces thématiques étant chères à la profession, je sais que les professeurs s’appuieront sur les programmes, le socle, l’accompagnement personnalisé, les EPI, l’organisation en cycle et les diverses modalités d’évaluation, pour interroger les projets pédagogiques et les faire évoluer. La formation de proximité sur la cohérence pédagogique 1er 2nd degré et les choix collectifs des équipes est une piste à explorer.
RIGOTTARD DIDIER
IA IPR EPS de la Polynésie Française.