Le baccalauréat est une grande institution républicaine à laquelle nous sommes tous attachés. Cependant, l’échec trop important en licence l’a peu à peu fragilisé, car il n’est plus suffisamment un tremplin vers la réussite dans l’enseignement supérieur. Cette réforme avec son nouveau baccalauréat doit redonner du sens aux apprentissages. Elle doit permettre aux professeurs de mieux accompagner le travail des lycéens durant le parcours du lycée construit en cycle de trois années et surtout de donner la possibilité aux élèves d’approfondir davantage ce qui va les faire réussir après l’examen. 

Aujourd’hui, les programmes d’enseignement de seconde et de première des voies générale et technologique et de certains enseignements de terminale des voies générale et technologique qui sont publiés au BO spécial n° 1 du 22 janvier 2019. Ils entrent en vigueur à la rentrée 2019 pour les classes de seconde et de première. Les programmes de terminale entrent en vigueur à la rentrée 2020.

Pour notre discipline qui est sincèrement au cœur de cette évolution de la formation du lycéen, comme dans les anciens programmes, l’EPS vise à permettre à tous les élèves d’enrichir leur motricité, de construire les conditions de leur santé, de développer leur citoyenneté et d’accéder à un patrimoine culturel large par la pratique physique, sportive et artistique. L’idée-force de ces nouveaux programmes est que l’élève accroît des compétences et renforce son pouvoir d’agir, qu’il éprouve des sensations, qu’il vive des émotions et qu’il accroisse ses capacités de raisonnement et son esprit critique. En prenant appui sur les acquis à l’école primaire et au collège, l’EPS si elle est bien pensée et articulée, doit permettre d’enrichir et d’acquérir de nouvelles compétences qui doivent favoriser la réussite dans l’enseignement supérieur et dans sa vie future d’adulte. Notre discipline peut et doit aider les lycéens à mieux se connaitre ses possibilités et ainsi être une véritable éducation à faire des choix pour aider à construire un parcours d’orientation en étant acteur de son projet personnel.

Au regard des enjeux de société, l’EPS contribue à développer une culture de l’activité physique régulière et durable, levier indispensable de l’amélioration de la santé particulièrement important dans la société actuelle et plus encore en Polynésie Française, compte tenu du niveau de sédentarité des jeunes qui décrochent de toutes pratiques sportives et où l’obésité et le diabète sont des fléaux sanitaires.

Respectueuse des différences de potentiels, de ressources, luttant contre les stéréotypes sociaux ou sexués notre EPS est résolument inscrite dans une école inclusive. De ce fait, notre discipline à l’obligation d’offrir à tous l’occasion d’une pratique physique. Pour réussir, les équipes devront construire une progressivité de la seconde à la terminale dans chaque APSA des programmations où le plaisir d’agir sera au cœur des propositions.

Au lycée, l’EPS à trois espaces d’expression pour s’emparer de la formation complète, exigeante et variée de la lycéenne et du lycéen.

L’enseignement commun obligatoire pour tous les élèves de la classe de seconde à la classe terminale, L’enseignement optionnel et l’enseignement de spécialité d’arts (danse et arts du cirque), tous deux proposés au choix de l’élève.

Pour vous accompagner dans l’appropriation de cette réforme et vous permettre de formaliser les nouveaux projets d’EPS, je vous mets à dispositions six présentations qui m’ont permis de vous accompagner lors de mes visites dans vos établissements.

Présentation n° 1 : les programmes de l’enseignement commun.

Présentation n° 2 : les programmes de l’enseignement optionnel.

Présentation n° 3 : les programmes de l’enseignement optionnel de danse en seconde.

Présentation n° 4 : les programmes de l’enseignement de spécialité « danse » en première.

Présentation n° 5 : les programmes de l’enseignement de spécialité « arts du cirque » et de  l’enseignement de spécialité DANSE en première

Présentation n° 6 : l’affiche des programmes en une page pour repérer l’incontournable.

 

Puis, pour terminer, je vous propose deux autres documents qui vous permettront de vous positionner dans cette réforme du lycée. Le premier qui reprend pas à pas les programmes et synthétise les attentes, accompagné d’un outil méthodologique pour penser, écrire et faire évaluer votre projet d’EPS. Le second qui apporte un eclairage sur les continuités et les évolutions de ces nouveaux programmes.

Bon travail de réécriture collective de votre projet et bonne reflexion pour offrir une EPS de qualité et surtout ambitieuse. Les élèves qu’ils soient de Polynésie ou d’ailleurs ont besoin, d’enseignants généreux et engagés, afin de réussir aujourd’hui pour demain.

RIGOTTARD Didier

IA IPR EPS de la zone pacifique.